Si la publicité a pour but premier d'augmenter la notoriété et le capital sympathie d'une marque, il peut arriver que le résultat d'une campagne soit exactement le contraire ! Oui, la publicité peut s'avérer dangereuse, et plusieurs entreprises s'en sont rendu compte un peu trop tard.
C'est tout d'abord le cas de General Motors, qui suite à sa faillite récente, a diffuser un spot pour promouvoir la renaissance du constructeur automobile. Au commande de cette campagne : Publicis (deuxième plus gros créancier de la GM btw...). Résultat, le spot - qui se voulait patriotique, émouvant et générateur d'espoir - a très rapidement été parodié, avec un message totalement différent. Le public américain n'avait toujours pas digéré la mauvaise gestion du fleuron de l'industrie automobile américaine, et n'était pas prêt à croire à une quelconque renaissance. Je vous laisse regarder le spot original dans un premier temps, puis sa parodie, qui n'a pas dû faire de bien aux affaires de la GM...
Passons maintenant au cas WWF, l'organisme qui se bat pour la défense de la planète. Ici, c'est une publicité refusée par l'entreprise, mais qui a quand même été diffusée sur le web par l'agence DDB Brazil (qui n'avait donc pas gagné le compte WWF), persuadée de la qualité de son spot. Effectivement le spot est bon, le problème, c'est qu'à quelque jours de l'anniversaire des attentats du 11 septembre, il était assez malvenu de le diffuser... Résultat, WWF s'est retrouvé incendié de critiques ! Comme quoi, si le client peut parfois paraître frileux, il a parfois de bonnes raisons de le faire !
Pour terminer ce post, nous allons nous intéresser au cas du géant Français de la distribution : Carrefour. Cette fois-ci, ce n'est ni une parodie, ni une publicité refusée, mais un spot d'assez mauvais goût posté anonymement sur le le web qui est à l'origine des tourments de Carrefour. Il faut dire que le spot en question passe sincèrement pour une vrai publicité, et que je n'ai moi-même appris qu'aujourd'hui que le groupe Carrefour n'était absolument commanditaire ! Un peu comme c'était le cas pour Guiness (voir ici), l'entreprise s'est retrouvé victime de l'ambition de publiciste d'un internaute anonyme...
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